Paire de satyres - Rome début du XVIIIe siècle
Caractéristiques
Rome début du XVIIIe siècle
Style: Baroque (1630-1730)
Epoque: XVIII Siècle / 1701 - 1800
Origine: Roma, Italie
Description
Deux spirales architecturales, constituées de volutes imbriquées, servent d'assises à deux satyres courbés et étirés dans un effort pour soutenir un plan au-delà duquel ils regardent, par la torsion du cou qui accentue le dynamisme de l'effort. Pour adoucir le poids entre le bras et l'épaule, il y a une touffe de feuilles. Ils naissent en bois de tilleul sculpté et entièrement dorés sur toute la surface.
État du produit:
Produit en bon état, avec de petits signes d'usure.
Dimensions (cm):
Hauteur: 93
Largeur: 53
Profondeur: 48
Informations complémentaires
Note bibliographique historique
Ces deux sculptures représentant des satyres sont très probablement nées dans le cadre d'un appareil ou d'un mobilier sculptural. Ils ne montrent pas de signes de coupures ou de réduction alors qu'ils sont faits pour servir d'appui sur la tête et sur l'avant-bras droit replié sur l'épaule. De plus, ce sont deux figures symétriques et non opposées. L'analyse de ces aspects nous amène à émettre l'hypothèse qu'il s'agissait d'éléments porteurs d'une paire de consoles soutenues par deux ou quatre satyres opposés, puis séparés en éléments différents. Le type de sculpture fait partie du style baroque plus mature qui s'exprime dans le sillage des idées de Gian Lorenzo Bernini vers la fin du XVIIe siècle et le début du XVIIIe siècle. On passe du mobilier de la première période, où la composition est dominée par des éléments végétaux et architecturaux, à la création de grands appareils où la figure mythologique ou humaine, avec des personnages d'un grand dynamisme, devient très présente. Sculptures utilisées non seulement pour les tables et le mobilier, mais aussi pour les appareils ecclésiastiques tels que les chœurs ou les autels et même dans les voitures représentatives. De ces années sont les dessins du sculpteur Filippo Passarini, publiés dans les Nouvelles inventions d'ornements…, (Rome, 1698), représentant quelques propositions de consoles et de miroirs (fig. 1). Quelques années plus tard, en 1714, dans le répertoire diversifié des Dessins…. par l'orfèvre Giovanni Giardini on trouve encore des idées de tables où la sculpture de figures domine comme support. Dans l'une de ces inventions, deux satyres reposant sur des volutes soutiennent le plateau de marbre (fig. 2). La construction des grandes tables de la Galleria di Palazzo Colonna à Rome, considérée comme le plus grand exemple de cette production baroque, est également datée entre les deux siècles. Ce sont sans doute les années au cours desquelles ces deux sculptures ont été réalisées. Lorsque nous parlons du baroque romain, nous ne pouvons pas oublier qu'en réalité toute la péninsule est influencée par cette langue. Cette influence stylistique peut être observée à la fois dans les exemples de Giacomo Amato et Antonio Grano à Palerme et dans les sculptures d'Andrea Brustolon à Venise, où la leçon de Bernini est transférée avec des influences locales. Bien plus proches de la production originelle se trouvent les villes de l'État pontifical mais aussi Florence et surtout Gênes grâce à la présence de Filippo Parodi. Ce dernier a passé les années de sa formation dans les ateliers du Bernin et a apporté ce qu'il avait appris dans sa ville natale en influençant le goût ligure. Dans l'analyse de ces satyres nous nous sommes arrêtés sur le choix de la provenance justement par rapport à certaines créations liguriennes. Des éléments essentiels pour indiquer la paternité romaine de ces œuvres sont d'une part la présence de ces grands motifs architecturaux porteurs, typiquement romains, très libres et nets, et d'autre part le choix du sujet, le faune. Comme en témoignent les dessins précités, le faune est très présent dans le répertoire romain et moins à Gênes, où la figure mythologique de référence est le triton, en raison des références évidentes à la mer. L'un des plus beaux éléments de ces sculptures, le dynamisme de la torsion, que l'on retrouve par exemple aussi bien dans les figures des tableaux de la galerie Colonna que dans les tritons porte-flambeaux du Palazzo del Principe de Gênes, attribués à Filippo Parodi, n'aide pas dans le choix.Style: Baroque (1630-1730)
Le terme dérive du phonème espagnol barrueco ou portugais barroco et signifie littéralement « perle informe ».
Déjà vers le milieu du XVIIIe siècle en France, il était synonyme d'inégal, irrégulier, bizarre, tandis qu'en Italie le terme était de mémoire médiévale et désignait une figure du syllogisme, une abstraction de la pensée.
Nous avons voulu identifier cette période historique au terme péjoratif de baroque, en y reconnaissant l'extravagance et le contraste avec les critères d'harmonie et de rigueur expressive auxquels on entendait revenir sous l'influence de l'art gréco-romain et de la Renaissance italienne.
Le baroque, XVIIe siècle et XVIIe siècle étaient synonymes de mauvais goût.
En ce qui concerne le mobilier, la liberté d'idéation, le besoin de faste et de virtuosité ont donné naissance à une synergie destinée à produire des chefs-d'œuvre inégalés.
Les matériaux utilisés étaient dignes de rivaliser avec les histoires les plus étonnantes de Marco Polo : lapis lazuli, malachite, ambre, ivoire, écaille de tortue, or, argent, acier, essences de bois précieux et bien plus encore, habillaient les meubles qui donnaient vie à l'imagination et à la forme. virtuellement aux mille et une nuits de nombreux locaux puissants.
Les éléments porteurs ou accessoires caractérisés par des motifs de colonnes torsadées, clairement inspirés du dais de Saint-Bernard courbé et brisé, des cymatiums agités par des pignons de forme articulée, des tabliers ornés d'ornements, des encorbellements, des contreforts et tout, étaient typiques de l'époque. d'autre nécessaire pour animer les formes et les structures.
Le baroque est aussi le siècle de l'illusionnisme : les laques et les temperas fines envahissent les meubles et les meubles pour imiter les effets des veines du marbre ou le jeu des veines du bois de bruyère fine avec les marbrures.
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